Seul Arte a accepté de produire mon film
D'où vous est venue l'idée de La Journée de la jupe ?
L'élément déclencheur a été un reportage sur les émeutes de 2005 en banlieue, où une mère expliquait qu'elle ne pouvait pas empêcher ses fils de sortir. Ils étaient si en colère qu'ils l'enjambaient si elle s'endormait en travers de la porte. Je me suis alors demandé où étaient les filles qu'on ne voyait jamais à la télé.
Vous avez tout de suite pensé à Isabelle Adjani pour jouer cette prof qui prend ses élèves en otage ?
Je me suis dit qu'elle serait merveilleuse, mais j'ai mis un moment avant d'arriver à lui faire parvenir le scénario. Elle l'a eu en main un après-midi à 15 h et elle m'a donné rendez-vous dès le lendemain.
Où avez-vous trouvé les autres comédiens ?
On a mis des affiches en banlieue et à Paris. On avait rebaptisé provisoirement notre film « Une journée au collège » après avoir entendu un groupe de garçons dire : « La Journée de la jupe, ça doit être un film de pédés » !
Quels étaient les rapports entre les jeunes et Isabelle Adjani ?
Dès le début, elle leur a expliqué qu'elle resterait en retrait pour ne pas risquer de nuire à l'autorité de son personnage. La plupart d'entre eux ne savaient pas qui elle était, mais ils ont été bluffés de la voir travailler. Leur respect pour elle est venu de son professionnalisme, pas de son statut de star.
Avez-vous écrit ce film pour la télévision ?
Pas du tout. J'ai cherché vainement à le monter au cinéma pendant dix-huit mois, sans trouver de financement malgré la présence d'Adjani. Les producteurs trouvaient le sujet trop sensible. Seul Arte a accepté. Il est donc normal que la chaîne bénéficie de la première diffusion, avant la sortie au cinéma. Je ne pense pas que tout le public potentiel de mon film soit obligatoirement celui d'Arte. J'aimerais qu'il soit montré dans des collèges, des lycées, où il pourrait être un outil pédagogique générateur de débats.
D'où vous est venue l'idée de La Journée de la jupe ?
L'élément déclencheur a été un reportage sur les émeutes de 2005 en banlieue, où une mère expliquait qu'elle ne pouvait pas empêcher ses fils de sortir. Ils étaient si en colère qu'ils l'enjambaient si elle s'endormait en travers de la porte. Je me suis alors demandé où étaient les filles qu'on ne voyait jamais à la télé.
Vous avez tout de suite pensé à Isabelle Adjani pour jouer cette prof qui prend ses élèves en otage ?
Je me suis dit qu'elle serait merveilleuse, mais j'ai mis un moment avant d'arriver à lui faire parvenir le scénario. Elle l'a eu en main un après-midi à 15 h et elle m'a donné rendez-vous dès le lendemain.
Où avez-vous trouvé les autres comédiens ?
On a mis des affiches en banlieue et à Paris. On avait rebaptisé provisoirement notre film « Une journée au collège » après avoir entendu un groupe de garçons dire : « La Journée de la jupe, ça doit être un film de pédés » !
Quels étaient les rapports entre les jeunes et Isabelle Adjani ?
Dès le début, elle leur a expliqué qu'elle resterait en retrait pour ne pas risquer de nuire à l'autorité de son personnage. La plupart d'entre eux ne savaient pas qui elle était, mais ils ont été bluffés de la voir travailler. Leur respect pour elle est venu de son professionnalisme, pas de son statut de star.
Avez-vous écrit ce film pour la télévision ?
Pas du tout. J'ai cherché vainement à le monter au cinéma pendant dix-huit mois, sans trouver de financement malgré la présence d'Adjani. Les producteurs trouvaient le sujet trop sensible. Seul Arte a accepté. Il est donc normal que la chaîne bénéficie de la première diffusion, avant la sortie au cinéma. Je ne pense pas que tout le public potentiel de mon film soit obligatoirement celui d'Arte. J'aimerais qu'il soit montré dans des collèges, des lycées, où il pourrait être un outil pédagogique générateur de débats.
2 commentaires:
un engouement immédiat d'Ia,et une tension,un rythme à perfre haleine,et c'est parti pour une soirée tant attendue, toute en émotion!!a
damned! envoyé, pas corrigé,tant pis, Fred, tu corriges les fautes de frappe, les fautes tout court,hum, en tout cas, le coeur y est,okey, ça n'excuse pas,mais bon...a
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