Se souvenait-on qu'Isabelle Adjani fût une magnifique comédienne ? De disparitions impromptues en retours évasifs, on était en train d'oublier l'actrice aux quatre César, tout simplement. Grâces soient rendues aux initiateurs de «la Journée de la jupe», que diffuse Arte ce vendredi à 20h45, avant d'entrer dans les salles obscures, mercredi prochain.
Sur la toile
Toute l'actualité du cinéma Isabelle Adjani y incarne Sonia Bergerac, professeur de français dans un collège de zone urbaine sensible. Une «catho coincée», comme l'assure l'un de ses collègues ? «Déjà, au niveau de la pédagogie, elle est limite, l'enfonce son proviseur. Elle est un peu perturbée.» Heureusement pour elle, la «psychorigide» qui porte des jupes n'entend pas ce qu'on dit d'elle. Sonia Bergerac vit une expérience autrement plus traumatisante : elle retient sa classe en otage. Un flingue traînait dans le sac de Mouss M'Diop. Plutôt que de se faire braquer, elle s'en est emparé, et tient maintenant ses élèves en respect. Enfin.
Le film de Jean-Paul Lilienfeld (coauteur de «L'été en pente douce», réalisateur de «Quatre garçons pleins d'avenir») n'a pas commencé depuis dix minutes que le voyage est déjà sans retour. Par son geste, la prof découvre chacun de ses élèves, comme jamais aucune heure de cours ne lui aurait permis de le faire. Contraints de la laisser parler, ils l'écoutent. Pour une fois. La première, sans doute. Entre eux, quoi qu'il arrive, ce sera à la vie, à la mort.
A peine maquillée, souvent décoiffée, un peu banale dans son tailleur dépareillé, Isabelle Adjani irradie de justesse - tout autant que ses élèves, d'ailleurs. En une heure et demie de huis clos, la tension ne faiblit jamais. Et si le rire surgit au détour de la négociation menée avec la terroriste d'un jour par Denis Podalydès, la situation sociale qui se révèle et les questions qu'elle pose (intégration, condition des femmes) sont à pleurer. Un «petit» film, «la Journée de la jupe» ? Peut-être, mais un grand moment.
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Toute l'actualité du cinéma Isabelle Adjani y incarne Sonia Bergerac, professeur de français dans un collège de zone urbaine sensible. Une «catho coincée», comme l'assure l'un de ses collègues ? «Déjà, au niveau de la pédagogie, elle est limite, l'enfonce son proviseur. Elle est un peu perturbée.» Heureusement pour elle, la «psychorigide» qui porte des jupes n'entend pas ce qu'on dit d'elle. Sonia Bergerac vit une expérience autrement plus traumatisante : elle retient sa classe en otage. Un flingue traînait dans le sac de Mouss M'Diop. Plutôt que de se faire braquer, elle s'en est emparé, et tient maintenant ses élèves en respect. Enfin.
Le film de Jean-Paul Lilienfeld (coauteur de «L'été en pente douce», réalisateur de «Quatre garçons pleins d'avenir») n'a pas commencé depuis dix minutes que le voyage est déjà sans retour. Par son geste, la prof découvre chacun de ses élèves, comme jamais aucune heure de cours ne lui aurait permis de le faire. Contraints de la laisser parler, ils l'écoutent. Pour une fois. La première, sans doute. Entre eux, quoi qu'il arrive, ce sera à la vie, à la mort.
A peine maquillée, souvent décoiffée, un peu banale dans son tailleur dépareillé, Isabelle Adjani irradie de justesse - tout autant que ses élèves, d'ailleurs. En une heure et demie de huis clos, la tension ne faiblit jamais. Et si le rire surgit au détour de la négociation menée avec la terroriste d'un jour par Denis Podalydès, la situation sociale qui se révèle et les questions qu'elle pose (intégration, condition des femmes) sont à pleurer. Un «petit» film, «la Journée de la jupe» ? Peut-être, mais un grand moment.
1 commentaire:
aimé cette phrase-Isabelle adjani, irradie de justesse!!! bon, le compte à rebours a commençé!a tous bonne soirée!a
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