Je crois qu'on ne remerciera jamais assez Eric Mandel, journaliste au JDD d'évoquer enfin où en est le disque d'Isabelle Adjani ? Selon Pascal Obispo, il ne serait pas fini .... Longtemps mis de côté (on ne sait pas vraiment pourquoi), il pourrait enfin voir le jour....Et les duos annoncés et déjà évoqués sur ce blog sont plutôt alléchants .... Wait and see !
Trois ans après Les Fleurs du Bien, Pascal Obispo signe son retour avec un nouvel opus écolo, dans les bacs à partir de lundi.
Il nous revient en Captain Samouraï Flower. Un double créé de toutes pièces pour son nouvel album conçu comme un manifeste Vert. En ces temps d’alerte tous azimuts sur les périls encourus par la planète Terre, l’artiste réputé pour ses engagements (Sidaction, Restos du cœur…) vire écolo. En quinze chansons, Pascal Obispo nous invite pour une virée dans un monde où il est question de banquise en surchauffe, de fonds marins desséchés, de villes asphyxiées… Dans cet album aux allures de conte musical, Obispo, grand fan des Beatles devant l’Eternel, leur multiplie les clins d’œil entre rock musclé parfois braillard, lyrisme pop et ballades piano-voix plus raffinées Mary Jane, Si je manquais de ta peau.
Cet album sonne comme un hommage aux sixties et aux Beatles. Vous vouliez faire votre Sergeant Pepper’s?
Oui, comme tout artiste normalement constitué rêve d’enregistrer, sans se l’avouer, un album de cette importance. J’ai fait ce que j’ai pu, en toute modestie. Je voulais un disque différent, ne surtout pas me mettre en avant, mais en retrait, m’effacer derrière un personnage. Vous ne trouverez pas mon nom sur l’album, j’ai enlevé la marque Obispo. La maison de disque m’a pris pour un fou. Je voulais mettre en exergue la musique, une idée…
Vous livrez un disque axé sur les enjeux écologiques. Après les films d’Al Gore, Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot, vous ne craignez pas de braquer le public?
Le risque existe. C’est pourquoi j’ai couplé l’album avec un film d’animation ludique et poétique. Cet habillage frais et positif est une alternative à l’éventuel ras-le-bol du public matraqué par les enjeux écologiques. Je me souviens, à l’époque du Sidaction, j’étais sceptique sur la communication assez dramatique de l’association. Je la trouvais agressive, démoralisante. Avec des chansons comme Sa raison d’être ou Love United, j’ai misé sur l’espoir pour parler du sida. Là, j’essaie de faire pareil avec l’environnement. Mais attention, ce disque n’est pas un manifeste écologique. C’est juste un manifeste pour l’avenir de nos enfants.
Vous êtes un citoyen écolo irréprochable au quotidien?
Je fais mon possible. J’ai une voiture aux normes 2014 avec un double réservoir qui absorbe 90% des gaz toxiques. J’ai installé des panneaux solaires chez moi, je fais attention à l’eau. Le disque est recyclable à 100%.
En tant que musicien, quel serait votre principal talent?Le travail. Déjà à mes débuts, à Rennes, je bossais dur. J’ai appris à jouer en autodidacte, c’est pourquoi je suis un musicien à la technique limitée. A l’époque, mon prof de guitare s’appelait Robert Smith, de Cure. Le travail, c’est mon seul talent, je pense. La recherche de la mélodie la plus efficace fait partie de mon travail. Et je passe beaucoup de temps à ne pas la trouver.
Et le fameux album d’Isabelle Adjani que vous avez produit et composé, il va sortir un jour?
Il est presque fini. Je l’aime beaucoup. Les duos avec Christophe, Etienne Daho, Daniel Darc, Youssou N’Dour, Peter Murphy, Akhenaton… Mais bon, une belle chose, on n’est pas obligé de la montrer.
Le but, c’est quand même de la faire partager avec son public…
Le but, c’est aussi qu’il soit bien perçu. Il y a une expression qui dit qu’il ne faut pas donner de la confiture aux cochons. Je ne parle pas du public. Je parle de ceux qui attendent avec le couperet. Mais il sortira, d’une manière ou d’une autre.
Aucun artiste ne fait l’unanimité et les médias ont fini par vous accepter…Oui, mais je souffre toujours d’un délit de faciès de la part d’une certaine presse. Quand Les Inrocks vous appellent "le Marc Dutroux de la chanson française", ça ne s’oublie pas. Mais ils m’ont fait un bon article sur ma nouvelle tenue de scène.
A vos débuts, vous jouiez un rock très sombre, directement inspiré par la New Wave et la Cold Wave. Comment vous êtes-vous retrouvé chanteur de variété…
J’ai retourné ma veste. Mes premières maquettes rock avec ma voix très sombre ne recevaient aucun écho. La mode était aux chanteurs pour minettes. Comme j’avais la mélodie facile, j’en ai profité pour bifurquer dans la variété. Mais je ne regrette rien. Etre connu et reconnu pour ma musique, donner des concerts me comble. Mais durant ma carrière, j’ai toujours tenté de revenir au rock. J’essaie de fondre les deux aspects de ma personnalité. Je suis à la fois God Save the Queen et Foule sentimentale.
Welcome to the Magic World of Captain Samouraï Flower. CD Sony-BMG. Sortie lundi. 15,99 euros.
Il nous revient en Captain Samouraï Flower. Un double créé de toutes pièces pour son nouvel album conçu comme un manifeste Vert. En ces temps d’alerte tous azimuts sur les périls encourus par la planète Terre, l’artiste réputé pour ses engagements (Sidaction, Restos du cœur…) vire écolo. En quinze chansons, Pascal Obispo nous invite pour une virée dans un monde où il est question de banquise en surchauffe, de fonds marins desséchés, de villes asphyxiées… Dans cet album aux allures de conte musical, Obispo, grand fan des Beatles devant l’Eternel, leur multiplie les clins d’œil entre rock musclé parfois braillard, lyrisme pop et ballades piano-voix plus raffinées Mary Jane, Si je manquais de ta peau.
Cet album sonne comme un hommage aux sixties et aux Beatles. Vous vouliez faire votre Sergeant Pepper’s?
Oui, comme tout artiste normalement constitué rêve d’enregistrer, sans se l’avouer, un album de cette importance. J’ai fait ce que j’ai pu, en toute modestie. Je voulais un disque différent, ne surtout pas me mettre en avant, mais en retrait, m’effacer derrière un personnage. Vous ne trouverez pas mon nom sur l’album, j’ai enlevé la marque Obispo. La maison de disque m’a pris pour un fou. Je voulais mettre en exergue la musique, une idée…
Vous livrez un disque axé sur les enjeux écologiques. Après les films d’Al Gore, Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot, vous ne craignez pas de braquer le public?
Le risque existe. C’est pourquoi j’ai couplé l’album avec un film d’animation ludique et poétique. Cet habillage frais et positif est une alternative à l’éventuel ras-le-bol du public matraqué par les enjeux écologiques. Je me souviens, à l’époque du Sidaction, j’étais sceptique sur la communication assez dramatique de l’association. Je la trouvais agressive, démoralisante. Avec des chansons comme Sa raison d’être ou Love United, j’ai misé sur l’espoir pour parler du sida. Là, j’essaie de faire pareil avec l’environnement. Mais attention, ce disque n’est pas un manifeste écologique. C’est juste un manifeste pour l’avenir de nos enfants.
Vous êtes un citoyen écolo irréprochable au quotidien?
Je fais mon possible. J’ai une voiture aux normes 2014 avec un double réservoir qui absorbe 90% des gaz toxiques. J’ai installé des panneaux solaires chez moi, je fais attention à l’eau. Le disque est recyclable à 100%.
En tant que musicien, quel serait votre principal talent?Le travail. Déjà à mes débuts, à Rennes, je bossais dur. J’ai appris à jouer en autodidacte, c’est pourquoi je suis un musicien à la technique limitée. A l’époque, mon prof de guitare s’appelait Robert Smith, de Cure. Le travail, c’est mon seul talent, je pense. La recherche de la mélodie la plus efficace fait partie de mon travail. Et je passe beaucoup de temps à ne pas la trouver.
Et le fameux album d’Isabelle Adjani que vous avez produit et composé, il va sortir un jour?
Il est presque fini. Je l’aime beaucoup. Les duos avec Christophe, Etienne Daho, Daniel Darc, Youssou N’Dour, Peter Murphy, Akhenaton… Mais bon, une belle chose, on n’est pas obligé de la montrer.
Le but, c’est quand même de la faire partager avec son public…
Le but, c’est aussi qu’il soit bien perçu. Il y a une expression qui dit qu’il ne faut pas donner de la confiture aux cochons. Je ne parle pas du public. Je parle de ceux qui attendent avec le couperet. Mais il sortira, d’une manière ou d’une autre.
Aucun artiste ne fait l’unanimité et les médias ont fini par vous accepter…Oui, mais je souffre toujours d’un délit de faciès de la part d’une certaine presse. Quand Les Inrocks vous appellent "le Marc Dutroux de la chanson française", ça ne s’oublie pas. Mais ils m’ont fait un bon article sur ma nouvelle tenue de scène.
A vos débuts, vous jouiez un rock très sombre, directement inspiré par la New Wave et la Cold Wave. Comment vous êtes-vous retrouvé chanteur de variété…
J’ai retourné ma veste. Mes premières maquettes rock avec ma voix très sombre ne recevaient aucun écho. La mode était aux chanteurs pour minettes. Comme j’avais la mélodie facile, j’en ai profité pour bifurquer dans la variété. Mais je ne regrette rien. Etre connu et reconnu pour ma musique, donner des concerts me comble. Mais durant ma carrière, j’ai toujours tenté de revenir au rock. J’essaie de fondre les deux aspects de ma personnalité. Je suis à la fois God Save the Queen et Foule sentimentale.
Welcome to the Magic World of Captain Samouraï Flower. CD Sony-BMG. Sortie lundi. 15,99 euros.
Merci à Tazyzas et Nolito
3 commentaires:
Cet album est un mystère! Comment, avec de telles "têtes d'affiche" et un auteur-compositeur aussi "bankable", est-il possible qu'il ne soit pas déjà sorti? Je parierai qu'Obispo attend l'entrée en vigueur de la Loi Hadopi2... et un retour médiatique d'IA.
En clair, je vois 2010 commencer par un cinquième César. Puis Mammuth, puis l'album. "De Force" et les tournages de VK et "Le Paradis c'est Complet". Ce serait pas mal non? Tazyzas
eh bien , on attend la suite de belles surprises, en attendant un pari tenu,croix de bois,croix de faire!!a
@Tazyzas : t'oublie juste dans tous ces projets , qu'il faudrait en plus de tout ça une interview exclusive sur ce blog et là effectivement on pourra éventuellemnt commencer à penser au calendrier de 2011 ...
;-)
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