La sensation Adjani
Interview extraite du Figaro magazine
Dans la journée de la jupe, film aux allures de gifle qui va faire grincer des dents des bien-pensants, la comédienne incarne une prof de lycée difficile qui prend ses élèves en otage.
Entretien avec la star la plus atypique du cinéma français.
Retenez ce nom : Jean-Paul Lilienfeld. Ce réalisateur de 47 ans vient de briser l'un des plus grands tabous français du demi-siècle écoulé. Avec la journée de la jupe , il bat en brèche l'angélisme avec lequel le cinéma français évoquait jusqu'à maintenant l'enseignement dans les collèges ou lycées difficiles (le plus beau métier du monde, Entre les murs...)
Bien sûr, on y voyait quelques figures professorales exaspérées par la violence et l'agressivité-verbales, principalement-des adolescents. Mais tout cela restait plutôt, c'est le cas de le dire, bon enfant et l'on se quittait bon amis. Jean-Paul Lilienfeld, lui, a imaginé ce que d'aucuns estiment de moins en moins impossible en raison de la tension qui règne dans certains établissemnts sensibles : une prof qui disjoncte. Elle s'apelle ici Sonia Bergerac et subit chaque jour les agressions verbales et les actes d'incivilité et de misogynie des élèves de son cours de français-en écrasante majorité, des beurs ou des Noirs. Lors d'une énième vaine tentative de les intéresser au bourgeois gentilhomme, elle découvre qu'un de ses élèves portent une arme. Elle s'en empare, s'affole, menace son propriétaire, Mouss, le caïd black de la classe, puis ses camarades à qui elle va imposer enfin l'intégralité de sa leçon dans le silence : un pistolet brandi dans leur direction. Des années de mépris, de frustration et d'insultes enfin vengées dans huis clos où la tension va monter crescendo (y compris entre les jeunes) tandis que les forces de l'ordre s'organisent pour mettre fin à cette singulière prise d'otages. Adieu Molière, place à Racine....
Après une difusion sur Arte, vendredi 20 mars, le film sortira le mercredi 25. A ce jour , le nombre de salles qui le projetteront est modeste mais il pourrait gonfler dans les prochains jours. Acclamé lors de sa présentation au Festival de Berlin,encensé par la presse internationale, porté par un buzz phénoménal sur internet (des centaines de milliers de connexions sur Dailymotion), la journée de la jupe suscite aussi plus qu'un intêret poli parmi les bataillons de profs que compte le France. Si l'Education Nationale comme les syndicats refusent de soutenir officiellement le film dans la mesure où un enseignant y fait usage d'une arme, "ce que l'on ne saurait cautionner" (comme s'il était question de cela...), difficile de ne pas penser que nombre de pédagogues qui ont été confrontés à cette forme de violence n'éprouveront pas un peu de compréhension et de compassion pour Sonia Bergerac, l'héroïne imaginée par J-P Lilienfeld qui, manifestement connait ses classiques grecs.
Dans ce rôle de femme au bord de la crise de nerfs, Isabelle Adjani est épostouflante. Tour à tour maternelle et meurtrière en puissance, calculatrice, désespérée, cynique et affectueuse, zen et déchaînée, irrésistible dans l'ironie grincante et inquiétante dans la menace hystérique, elle rappelle à tous quelle comédienne exceptionnelle elle demeure, aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame. Qu'une star comme elle ait accepté d'apporter son nom, son talent à un projet aussi singulier ets plus que réjouissant : exemplaire.
FM : Qu'est-ce qui vous a poussée à endosser ce rôle d'une professeure de français qui prend en otage ses élèves dans un lycée de banlieue difficile ?
Quand j'ai reçu le scénario de J-P Lilienfeld, j'ai été épatée par sa construction de tragédie contemporaine, respectant tous les codes du genre d'un vrai film de prise d'otages, ses dialogues sanglants. Ses qualités d'observation sur l'intégration, la sexualité adolescente et le rôle de l'éducation dans les quartiers défavorisés étaient audacieuses. Que le film s'ouvre avec une scène très forte, très violente, paroxystique est vraiment culotté. Je me suis dit que si ça fonctionnait à l'écran comme sur le papier, c'était gagné.. J'ai trouvé ce ramdam socialo-politico-policier dérangeant, politiqiement incorrect, donc attirant. Mais quand j'en parlais autour de moi, on se montrait embarassé et on m'incitait plus ou moins à renoncer parce que le film abordait un véritable tabou. Cettte hostilité au lieu de me décourager, a fortifié mon instinct et mon engagement.
Comment vous êtes vous préparée pour ce film ?
Je suis entrée dedans comme un bolide après y avoir été préparée par mon coach, Julien Collet. J'avais comme une prescience de ce rôle. Cette femme fragilisée, en pleine crise de nerfs, qui essaie de revaloriser sa vocation et le devenir de ces enfants en s'y prenant comme une braqueuse déjantée, me rappelait certaines personnes que j'ai pu croiser. Ainsi la mère de mon compagnon. Ancienne professeur, elle a vécu des scènes de violence comparables à celles du film, à ce détail que l'arme brandie à son encontre était un couteau et non un pistolet...
Les enfants qui interprètent les élèves ne sont pas des comédiens et ont été recrutés au terme d'un casting sauvage. Dans quelle mesure les avez-vous sentis concernés par le sujet du film ?
Ils ont été vaillants de bout en bout. Pourtant, je savais que ce serait parfois difficile à vivre pour eux, qu'ils allaient se prendre en plein coeur et en pleine tête des retours d'émotion refoulée. On partageait dans le jeu cette perte du sens qui peut gagner aussi bien les adultes que les adolescents. D'ailleurs lorsqu'on a demandé un jour à certains comment ils réagiraient si leur prof se faisait agresser, ils ont répondu qu'ils laisseraient faire ! Cela en dit long sur le niveau de ressentiment qu'ils éprouvent vis-à-vis de l'école. Pour beaucoup d'élèves de lycées de banlieue, l'enseignant serait-il devenu un symbole de répression ? Quand le respect des autres et le respect de soi disparaissent , la violence règne en "maîtresse" dans un espace sans droit ni loi. Comment remettre les codes à l'endroit, comment revaloriser le système ?Par une sorte de discrimination positive ? Mais ne serait-ce pas recréer une sorte de ghetto ?
D'où vient ce divorce, selon vous ?
Les enfants d'immigrés de la 3ème génération sont chargés d'une histoire difficile qui est la leur et d'un bagage trop lourd qu'ils ne devraient pas porter seuls sur leurs épaules. Ecrasés par des conflits non résolus, par les ultimes conséquences de la fin de la colonisation, ils sont en quête d'une identité qui les mettrait en phase et en paix avec leur héritage familial. Or, cet héritage est rarement valorisé. Est-il même mentionné à l'école ? Alors qu'on leur enseigne Molière au nom de la sacro-sainte égalité des programmes ? Cela a -t-il un sens? On peut se le demander. Mais ne pas le faire les repousserait dans une forme de ghetto...
Mais vous-même, née d'un père algérien, ayant grandi en banlieue parisienne, à Genevilliers, vous n'avez pas éprouvé ce malaise ?
Ma propre histoire est très différente. C'est vrai, je vivais enfant dans une HLM entourée de terrains vagues, dans une proximité où pouvaient affleurer violence et délinquance. Mais je baignais déjà en pleine mixité sociale : chaque matin, je prenais le bus pour aller au lycée de Courbevoie et j'y croisai des filles de Neuilly. Je ne rêvais que d'une chose : me donner les moyens de quitter "l'arrière-cour de la capitale".
Qui est responsable de cette situation ?
Des personnalités comme Alain Finkilkraut, Michel Onfray ou Luc Ferry sont beaucoup plus légitimes que moi pour répondre à ce types de questions. Mon avis est juste celui d'une citoyenne française, mère de famille et parent d'élève...
Et qu'est-il, cet avis ?
Il semble que ce sont nous, les responsables : nous ne pouvons pas faire reposer sur les seules épaules des enseignants l'éducation de nos enfants. Si nous tenons à notre liberté, nous devons la construire avec eux, sinons nous serons livrés aux chantres du tout-sécuritaire : et la sécurité, ce n'est pas la liberté...Beaucoup d'élèves de lycées de banlieue , comme d'ailleurs d'établissements nantis, sont orphelins d'une autorité dont le principe même a été battu en brèche. Quand ce sont les élèves qui demande à leur profresseur du respect, c'est le monde à l'envers , non ? Mais c'est notre faute s'ils en sont là. Nous constituons une société narcissique et on se sert de nos enfants pour nous valoriser, nous, au lieu de les protéger, eux .
Auriez-vous aimer être professeur ?
Je suis pédagogue de nature. Il me semble que j'aurais très bien pu être enseignante. Savoir si je m'en serais bien sortie, si je n'aurais pas moi aussi pété les plombs, c'est une autre question...
Propos recueillis par Jean-Christophe Buisson.
Entretien avec la star la plus atypique du cinéma français.
Retenez ce nom : Jean-Paul Lilienfeld. Ce réalisateur de 47 ans vient de briser l'un des plus grands tabous français du demi-siècle écoulé. Avec la journée de la jupe , il bat en brèche l'angélisme avec lequel le cinéma français évoquait jusqu'à maintenant l'enseignement dans les collèges ou lycées difficiles (le plus beau métier du monde, Entre les murs...)
Bien sûr, on y voyait quelques figures professorales exaspérées par la violence et l'agressivité-verbales, principalement-des adolescents. Mais tout cela restait plutôt, c'est le cas de le dire, bon enfant et l'on se quittait bon amis. Jean-Paul Lilienfeld, lui, a imaginé ce que d'aucuns estiment de moins en moins impossible en raison de la tension qui règne dans certains établissemnts sensibles : une prof qui disjoncte. Elle s'apelle ici Sonia Bergerac et subit chaque jour les agressions verbales et les actes d'incivilité et de misogynie des élèves de son cours de français-en écrasante majorité, des beurs ou des Noirs. Lors d'une énième vaine tentative de les intéresser au bourgeois gentilhomme, elle découvre qu'un de ses élèves portent une arme. Elle s'en empare, s'affole, menace son propriétaire, Mouss, le caïd black de la classe, puis ses camarades à qui elle va imposer enfin l'intégralité de sa leçon dans le silence : un pistolet brandi dans leur direction. Des années de mépris, de frustration et d'insultes enfin vengées dans huis clos où la tension va monter crescendo (y compris entre les jeunes) tandis que les forces de l'ordre s'organisent pour mettre fin à cette singulière prise d'otages. Adieu Molière, place à Racine....
Après une difusion sur Arte, vendredi 20 mars, le film sortira le mercredi 25. A ce jour , le nombre de salles qui le projetteront est modeste mais il pourrait gonfler dans les prochains jours. Acclamé lors de sa présentation au Festival de Berlin,encensé par la presse internationale, porté par un buzz phénoménal sur internet (des centaines de milliers de connexions sur Dailymotion), la journée de la jupe suscite aussi plus qu'un intêret poli parmi les bataillons de profs que compte le France. Si l'Education Nationale comme les syndicats refusent de soutenir officiellement le film dans la mesure où un enseignant y fait usage d'une arme, "ce que l'on ne saurait cautionner" (comme s'il était question de cela...), difficile de ne pas penser que nombre de pédagogues qui ont été confrontés à cette forme de violence n'éprouveront pas un peu de compréhension et de compassion pour Sonia Bergerac, l'héroïne imaginée par J-P Lilienfeld qui, manifestement connait ses classiques grecs.
Dans ce rôle de femme au bord de la crise de nerfs, Isabelle Adjani est épostouflante. Tour à tour maternelle et meurtrière en puissance, calculatrice, désespérée, cynique et affectueuse, zen et déchaînée, irrésistible dans l'ironie grincante et inquiétante dans la menace hystérique, elle rappelle à tous quelle comédienne exceptionnelle elle demeure, aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame. Qu'une star comme elle ait accepté d'apporter son nom, son talent à un projet aussi singulier ets plus que réjouissant : exemplaire.
FM : Qu'est-ce qui vous a poussée à endosser ce rôle d'une professeure de français qui prend en otage ses élèves dans un lycée de banlieue difficile ?
Quand j'ai reçu le scénario de J-P Lilienfeld, j'ai été épatée par sa construction de tragédie contemporaine, respectant tous les codes du genre d'un vrai film de prise d'otages, ses dialogues sanglants. Ses qualités d'observation sur l'intégration, la sexualité adolescente et le rôle de l'éducation dans les quartiers défavorisés étaient audacieuses. Que le film s'ouvre avec une scène très forte, très violente, paroxystique est vraiment culotté. Je me suis dit que si ça fonctionnait à l'écran comme sur le papier, c'était gagné.. J'ai trouvé ce ramdam socialo-politico-policier dérangeant, politiqiement incorrect, donc attirant. Mais quand j'en parlais autour de moi, on se montrait embarassé et on m'incitait plus ou moins à renoncer parce que le film abordait un véritable tabou. Cettte hostilité au lieu de me décourager, a fortifié mon instinct et mon engagement.
Comment vous êtes vous préparée pour ce film ?
Je suis entrée dedans comme un bolide après y avoir été préparée par mon coach, Julien Collet. J'avais comme une prescience de ce rôle. Cette femme fragilisée, en pleine crise de nerfs, qui essaie de revaloriser sa vocation et le devenir de ces enfants en s'y prenant comme une braqueuse déjantée, me rappelait certaines personnes que j'ai pu croiser. Ainsi la mère de mon compagnon. Ancienne professeur, elle a vécu des scènes de violence comparables à celles du film, à ce détail que l'arme brandie à son encontre était un couteau et non un pistolet...
Les enfants qui interprètent les élèves ne sont pas des comédiens et ont été recrutés au terme d'un casting sauvage. Dans quelle mesure les avez-vous sentis concernés par le sujet du film ?
Ils ont été vaillants de bout en bout. Pourtant, je savais que ce serait parfois difficile à vivre pour eux, qu'ils allaient se prendre en plein coeur et en pleine tête des retours d'émotion refoulée. On partageait dans le jeu cette perte du sens qui peut gagner aussi bien les adultes que les adolescents. D'ailleurs lorsqu'on a demandé un jour à certains comment ils réagiraient si leur prof se faisait agresser, ils ont répondu qu'ils laisseraient faire ! Cela en dit long sur le niveau de ressentiment qu'ils éprouvent vis-à-vis de l'école. Pour beaucoup d'élèves de lycées de banlieue, l'enseignant serait-il devenu un symbole de répression ? Quand le respect des autres et le respect de soi disparaissent , la violence règne en "maîtresse" dans un espace sans droit ni loi. Comment remettre les codes à l'endroit, comment revaloriser le système ?Par une sorte de discrimination positive ? Mais ne serait-ce pas recréer une sorte de ghetto ?
D'où vient ce divorce, selon vous ?
Les enfants d'immigrés de la 3ème génération sont chargés d'une histoire difficile qui est la leur et d'un bagage trop lourd qu'ils ne devraient pas porter seuls sur leurs épaules. Ecrasés par des conflits non résolus, par les ultimes conséquences de la fin de la colonisation, ils sont en quête d'une identité qui les mettrait en phase et en paix avec leur héritage familial. Or, cet héritage est rarement valorisé. Est-il même mentionné à l'école ? Alors qu'on leur enseigne Molière au nom de la sacro-sainte égalité des programmes ? Cela a -t-il un sens? On peut se le demander. Mais ne pas le faire les repousserait dans une forme de ghetto...
Mais vous-même, née d'un père algérien, ayant grandi en banlieue parisienne, à Genevilliers, vous n'avez pas éprouvé ce malaise ?
Ma propre histoire est très différente. C'est vrai, je vivais enfant dans une HLM entourée de terrains vagues, dans une proximité où pouvaient affleurer violence et délinquance. Mais je baignais déjà en pleine mixité sociale : chaque matin, je prenais le bus pour aller au lycée de Courbevoie et j'y croisai des filles de Neuilly. Je ne rêvais que d'une chose : me donner les moyens de quitter "l'arrière-cour de la capitale".
Qui est responsable de cette situation ?
Des personnalités comme Alain Finkilkraut, Michel Onfray ou Luc Ferry sont beaucoup plus légitimes que moi pour répondre à ce types de questions. Mon avis est juste celui d'une citoyenne française, mère de famille et parent d'élève...
Et qu'est-il, cet avis ?
Il semble que ce sont nous, les responsables : nous ne pouvons pas faire reposer sur les seules épaules des enseignants l'éducation de nos enfants. Si nous tenons à notre liberté, nous devons la construire avec eux, sinons nous serons livrés aux chantres du tout-sécuritaire : et la sécurité, ce n'est pas la liberté...Beaucoup d'élèves de lycées de banlieue , comme d'ailleurs d'établissements nantis, sont orphelins d'une autorité dont le principe même a été battu en brèche. Quand ce sont les élèves qui demande à leur profresseur du respect, c'est le monde à l'envers , non ? Mais c'est notre faute s'ils en sont là. Nous constituons une société narcissique et on se sert de nos enfants pour nous valoriser, nous, au lieu de les protéger, eux .
Auriez-vous aimer être professeur ?
Je suis pédagogue de nature. Il me semble que j'aurais très bien pu être enseignante. Savoir si je m'en serais bien sortie, si je n'aurais pas moi aussi pété les plombs, c'est une autre question...
Propos recueillis par Jean-Christophe Buisson.
2 commentaires:
merci encore de cet extrait d'Intw! zut,il faut taper à la main tout ça?breu...avec mes 2 mains gauches,j'en frémis!sinon, Ia dit avoir la fibre pédagogique,en tout cas durant le tournage,le courant est très bien passé, entre les acteurs en herbe,et elle,non? a
Je trouve que c'est plus lisible en ré-écrivant, et puis je n'ai pas trop le choix ...(cf adsl).
Mais je commence à avoir de l'entraînement...
Sorry, si vous voyez quelques coquilles par ci, par là ...
Je suis extrêmement content de voir qu'isabelle associe le devoir d'éducation non seulemnt aux profs , mais aux ...parents...
Parce que parfois rien n'est moins clair ...
Certains parents sont persuadés que l'enseignement s'arrête aux portes de l'école, et ne comprennent pas que nous souhaitons que les parents soient le relai du travail effectué en classe.
Sauf que notre mission a tellement changé ...
En moins de 15 ans nous sommes passés par tant de réformes (la dernière en date nous ramène à faire l'école comme nous l'avions subie dans les années 70/80) : exercices ---> application...
Merci M . le ministre !
Bref on nous demande un enseignement complètement décalé de la réalité,mais en m^me temps on nous demande toujours une éducation qui doit toucher à tout (environnment, handicap, prévention domestique, prévention routière ...et j'en passe !).
Il me semble évident que si les parents ne s'associent pas à chacune de ses démarches éducatives, ce n'est pas l'enseignant qui réussira sa mission, seul dans son cours...
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