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2 janvier 2007

"Finir sur une note humaine", le parisien

Isabelle Adjani : « Finir sur une note humaine »


Vous passez la fin de l'année sur scène, avec la dernière de « Marie Stuart » au Théâtre Marigny. Y a-t-il quelque chose de symbolique ?Isabelle Adjani. Oui, parce que c'est assez beau de terminer l'année avec une pièce-communion, qui parle d'échange. C'est toujours bien de finir l'année sur une note humaine...

Avec 115 représentations, plus de 80 000 spectateurs, le pari est-il gagné ?Oui, parce que c'est une vraie belle rencontre avec le public. J'ai reçu énormément de témoignages, de lettres mais je vais vous faire un aveu : je n'ai pas encore ouvert mon courrier. Mon mois de janvier sera consacré à répondre à toutes ces lettres. Je vais me transformer en gribouilleuse. Je saurai ce qui a plu et ce qui a moins plu. C'est comme les critiques : je n'en ai pas lu une seule.

C'était une façon de rester dans votre personnage ?Totalement ! Pour moi, cette pièce relevait de la mission. Apporter du bonheur dans un domaine - la mort - où l'on croit toujours qu'il n'y en a pas. Ça fait partie de la vie. Voilà.

Que vous a apporté ce rôle ?L'autre fois, lors d'une soirée où nous avions décidé d'inviter des gens qui n'avaient pas les moyens de ce luxe terrible qu'est le théâtre, un vieux monsieur est venu me voir et m'a dit : « En tout cas, vous jouez drôlement bien les personnes âgées ! » Ça m'a touchée à travers, entre autres, ce que je peux vivre au côté des vieilles personnes, comme ma mère par exemple. Des choses humaines, une fois de plus. « Juste pour le partage, la pureté du texte »

Avez-vous eu peur que ça ne marche pas ?Si on se met à penser comme les producteurs, on n'est plus des artistes ! Mais je suis toujours reconnaissante qu'on se déplace pour passer deux heures au théâtre, sans effets spéciaux, sans esbroufe, juste pour le partage, la pureté du texte. Tout cela dans une société faite pour que le théâtre n'existe plus !

Le théâtre, c'est votre acte de naissance ?C'est ma vraie vocation. Ça vous emporte, ça vous embarque. On ne peut pas faire illusion au théâtre. Vous savez si votre âme existe toujours.

Vos projets dans l'immédiat ?Déménager la loge... Ma loge, c'est ma maison. Je tiens ça de mes débuts au Français. Il me faut une énorme camionnette pour tout emporter.

Et le disque avec Pascal Obispo ?Il sort vers février-mars. On a vraiment pris notre temps.

Qu'allez-vous faire ce soir ?Réveillonner avec toute l'équipe.
Merci à Benraminos pour le secrétariat et à Tessa pour l'envoi !

3 commentaires:

fredjani a dit…

Effectivement....C'est flou, j'en ai pas mal des photos comme Ca ...lol
Je ne sais pas si l'on aura beaucoup de journaux pour courir une "dernière"
D'autant plus si isabelle sort son Cd en Février/mars...

Anonyme a dit…

Bonjour à tous, Henry Jean Servat était présent à la dernière et est monté dans sa loge, peut-être faut-il guetter un prochain article élogieux dans paris match...

Anonyme a dit…

Sublime piéce de théatre! Je ne voulais pas la rater pour rien au monde!

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