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18 mai 2016

Article Gala : Derrière la robe d'Isabelle


Gala revient sur l'anecdote de la robe d'Isabelle lors de son double prix d'interprétation à Cannes en 1981 avec 2 photos inédites




Article Gala à retrouver sur leur page

En 1981, Isabelle Adjani reçoit le Prix d’in­ter­pré­ta­tion fémi­nine du festi­val de Cannes. Pas du tout prépa­rée, elle a monté les marches dans une robe prêtée par une autre actri­ce… Elle raconte.
“J’ai grandi comme une plante sauvage”, se confie Isabelle Adjani dans les pages du maga­zine Elle. Dans un long entre­tien, l’ac­trice se dévoile et parle sans tabou. Amour, argent, reli­gion, aucun sujet n’est oublié.
Et alors que le festi­val de Cannes vient tout juste de débu­ter, ce mercredi soir, la comé­dienne est reve­nue sur le souve­nir de son triomphe cannois. C’était en 1981. À l’af­fiche de Posses­sion d’An­dr­zej Zulawski et de Quar­ter de James Ivory, la jeune beauté sauvage, déjà connue, mais pas encore célèbre, repart avec le Prix d’in­ter­pré­ta­tion fémi­nine. Elle a alors 26 ans. “C’était une époque où j’étais encore extrê­me­ment crain­tive. Et je me souviens que je n’avais même pas de robe! C’est ma voisine Fran­cine Racette, l’ac­trice et épouse de Donald Suther­land, qui m’avait prêté une jolie robe blanche en dentelle ancienne, pas du tout un vête­ment de marque. J’étais dans mon petit monde à moi, un peu en panique. Des barrettes à fleurs dans les cheveux, comme si j’al­lais au bal des débu­tantes!”
Image que nous avons retrou­vée. Une expres­sion fragile, presque enfan­tine sur le visage, Isabelle Adjani a vrai­ment l’air d’une adoles­cente dans sa vapo­reuse robe blanche. L’air sauvage aussi. Un trait de carac­tère qu’elle évoque égale­ment dans son inter­view. “Quand j’étais très jeune, j’al­lais pleu­rer après un entre­tien: je vivais une agres­sion infli­gée.” Ce qui explique peut-être son absence remarquée lors de la confé­rence de presse du film L’été meur­trier en 1983, qui lui vaudra un boycott – devenu célèbre – des photo­graphes lors de sa montée des marches, le soir même.
Mais pour Isabelle Adjani, ce festi­val qu’elle a connu n’est plus le même. “Aujourd’­hui, affirme-t-elle, Cannes est sur une autre planète, celle des marchés et de l’in­dus­trie.” Est-ce la raison pour laquelle elle n'a pas foulé le tapis rouge de Cannes depuis sept ans?
Crédits photos : LAZIC/SIPA

Merci à Taz pour le lien

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Depardieu aussi dénonce ce qu'est devenu Cannes. On est dans le marketing. Mais bon on ne fait pas du cinéma pour Cannes qui est devenu une vitrine sous une grosse loupe. Cannes fait moins rêver. Les satrs fragiles ont encore ce charme qui nous émeut.

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