Marie Stuart vue par Ann

Bon, allez, je me lance ! Raconter Marie Stuart n'est pas facile après tous les témoignages émouvants que j'ai pu lire. Habitant en province, je suis donc venue passer un week end à Paris pour pouvoir assister à la pièce (un samedi après-midi). j'avais réservé ma place fin avril, au 1er rang (mon cadeau d'anniversaire comme pour la Dame aux Camélias !)Je suis arrivée environ 1h avant la représentation ,j'ai pris le théâtre en photo, avec le nom d'Isabelle EN GRAND.






Bien évidemment, j'ai acheté le programme et j'ai attendu, le coeur battant, de pouvoir entrer dans la salle. J'avais oublié la beauté de la salle, son côté magique. Je suis allée m'asseoir et j'ai touché la scène (un peu bêtement peut-être). Puis j'ai entendu la voix d'Isabelle, mais comment fait-elle pour changer ainsi d'intonation, c'est magistral. Déjà, on est sous le charme. Et la pièce s'est déroulée à une vitesse phénoménale. En fait, j'aurais aimé revoir la pièce, car ainsi j'aurais fait plus attention aux autres comédiens. Mais là je n'ai vu qu'elle, si belle, si passionnée, si émouvante, si mutine par moment, si tragique aussi. Le rideau est tombé et tous les spectateurs se sont levés. C'était fabuleux; les applaudissements ont duré au moins 10 mn, elle n'arrêtait pas de dire "merci, merci". Mes mains me brûlaient à force d'applaudir, je ne la quittais pas des yeux et je dois avouer que les larmes n'étaient pas loin. Et après, il a fallu sortir (hélas). Une autre représentation étant prévue dans la soirée, je n'ai pas osé attendre pour un autographe. Mais qu'il était difficile ensuite de se replonger dans la normalité, prendre le métro et tout et tout...Heureusement, je m'en suis remise ! Maintenant, j'attends avec impatience la sortie de son album, ce film avec Jean Loup Hubert et parait-il, un téléfilm avec Jacques Weber (le mariage de Figaro, je crois ?).

ANN