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4 juin 2014

Critiques du film ...MàJ 22h30

Un bilan fort contrasté , il y a les "pour" et les "contre" ...

Synthèse des critiques sorties actuellement .

     

Ecran large .com commence par une double critique  :

Contre

Depuis près d'une décennie, le cinéma est mis à mal par un genre émergent, celui des comédies féminines trash et décomplexées. Les enjeux y sont minimes puisqu'elles reposent sur l'obsession, quasi viscérale, d'affirmer son droit à la vulgarité pour montrer que nous aussi les femmes, même si c'est dans une culotte en dentelle, ils nous arrivent de péter. En cela Audrey Dana n'a rien inventé avec Sous les jupes des filles. Humour graveleux, picole, exhibitionnisme, Mes meilleures amies ou autre Bachelorette sont déjà passées par là.
Cette fois néanmoins, les intentions se veulent différentes. Au delà des blagues potaches se cache le désir d'exposer toute la complexité féminine à travers le portrait de onze femmes, censées représenter une facette de la « strong girl » du 21ème siècle. La tentative paraît honorable, on a envie d'y croire. Pourtant dès le départ, le choix caractériel des personnages instaure un paradoxe indéniable qui interdit de dépeindre dans l'une de ses femmes un être complexe dans ses bons comme ses mauvais côtés. Et pour cause, toutes jouissent d'une personnalité dans sa forme la plus caricaturale sans qu'à cela ne s'ajoute aucune nuance (La coincée, la femme au foyer frustrée, la lesbienne décomplexée, la business girl tyrannique, la mal-baisée…). Même au fil du récit, force et de constater que jamais une once de subtilité ne viendra sauver de l'aspect clownesque ses femmes auxquelles on est sommées de s'identifier. Manque de bol, l'attrait du film ne tenait qu'à cette seule promesse.

On retrouve donc tous les défauts des comédies 100 % girly. Trop disperser pour s’équilibrer, trop hystérique pour émouvoir, humour d'une terrible lourdeur, tout sonne faux en permanence au mépris de certaines scènes d'un réel enjeu narratif (celle au tribunal où Alice Belaïdi expédie en une scène le seul moment profond du film). Au final rarement drôle, jamais subtil, difficile de passer outre les multiples défauts du premier long d'Audrey Dana, qui donne à son film des airs d'énième prétexte pour tout déballer  sans la moindre pudeur. En voulant trop en dire, elle ne donne jamais envie de savoir ce qu'on y trouve... sous les jupes des filles.
Louisa Amara


Pour :
11 femmes, et autant de trajectoires différentes. C'est le défi fou que s'est lancé Audrey Dana, déjà formidable comédienne au cinéma et au théâtre.  Un projet né au festival de l'Alpe d'Huez, après avoir vu le succès de Radiostars et Les Infidèles, 2 comédies de mecs, où les femmes ne sont souvent que des faire-valoir. On ne relancera pas ici le débat sur la proportion de beaux rôles féminins vs rôles masculins, mais le constat d'Audrey Dana et son équipe est pertinent. Toutefois comment raconter 11 histoires sans en faire une suite de scénettes sans queue ni tête, et surtout en creusant chaque personnage pour le faire vivre et toucher les spectateurs ? Réponse : un fil conducteur, des talents d'écriture, des comédiennes douées, bien dirigées, et du rythme. Comme dans un film de Wes Anderson, tous les personnages ont un lien, à la façon des 6 degrés de séparation, et finiront par se retrouver.
On se concentre donc sur les personnages principaux :  Vanessa Paradis, la grande patronne sans vie sociale (oui ça existe, et pas qu'un peu), Géraldine Nakache, la jeune maman au foyer, au mari incapable de lui donner un moment de répit (situation ô combien courante), la fabuleuse Julie Ferrier, conductrice de bus dont les hormones se réveillent après un choc à la tête, et  Marina Hands épouse et mère naïve, trompée par Alex Lutz (génial, comme d'habitude). Autour de ces héroïnes, gravitent d'autres personnages tout aussi touchants, Alice Belaïdi, en tête, très émouvante,  l'assistante de Vanessa, Audrey Fleurot, qui sous ses dehors de bombe sexuelle cache une vraie fragilité, Audrey Dana, la maîtresse d'Alex Lutz (ça va, vous suivez ?), qui va vite déchanter, Laetitia Casta, qui perd complètement ses moyens face à l'homme qu'elle aime, et Isabelle Adjani (la seule en roule libre, parfois), en plein déni de ménopause, n'acceptant pas que sa fille grandisse. Oui ça fait beaucoup de personnages, mais ils ont tous leur moment pour briller.
Les hommes ne sont pas en reste et il fallait en avoir des couilles, pour accepter ces rôles ténus mais indispensables, Guilllaume Gouix, le Steve McQueen français (si, si), dans un rôle de beau salaud, est très convaincant, Pascal Elbé, le gentil mec d'à côté, révèle enfin son sex-appeal, sans oublier Marc Lavoine, qui n'a qu'une phrase (si ce n'est pas de l'humilité, ça ?) mais marque par son magnétisme,
Entre rires et émotions, vraie réflexion sur la femme du 21e siècle, où on va, qu'est-ce qu'on fait, le film tente une approche humaniste de l'amour, le sexe, le boulot, les amis, la mort... L'humour se fera parfois vaudeville, parfois un peu potache, mais ça ne dérangeait personne dans Bridesmaids, bien au contraire, pourquoi ne pas se l'autoriser en France ? Il y aura aussi de la musique, de la danse, de belles fringues. Quoi ? Ce serait aussi réservé aux américains ? Peut-on vraiment oser tout ça dans une comédie française ? Oui, la preuve, Audrey Dana l'a fait et Dieu que c'est bon ! Courrez-y !
Marie Baillon

PREMIERE -

Frédéric Foubert1
Rendez-nous Les Gazelles ! Sortie dans une indifférence polie il y a trois mois, la comédie de Mona Achache laissait entrevoir un bel avenir au genre de la « comédie de filles » en la sortant de la gangue post-Bridget Jones où elle croupit depuis longtemps. Machine arrière toute avec Sous les jupes des filles, qui donne l’impression de feuilleter un numéro jauni de Femme actuelle et fait défiler des archétypes hors d’âge : la mère de famille sous pression, la chef d’entreprise frigide, la ménopausée dans le déni, la lesbienne qui s’ignore, etc. Le tout sur fond de règles douloureuses. Malgré
la bonne humeur affichée par un casting quatre étoiles façon Expendables en escarpins, le film, très long, jamais très drôle, s’écroule sous le poids de ses trop nombreuses intrigues et de ses ambitions maladroites de film choral XXL. Seule Laetitia Casta s’en tire en beauté, très gâtée avec ce rôle d’amoureuse mise à l’épreuve par ses troubles gastriques. Mignon. Sinon, pour info, Les Gazelles sort en DVD courant août.




Les Inrocks        0 étoile

                   
                          Un déferlement de vulgarité, un final conservateur. Une comédie atroce.
 

StudioCiné Live   **            

                        
Toutes les actrices du cinéma français dans une comédie inégale. Un film barré, vachard et savoureux comme une soirée entre filles, mais trop long et qui souffre de son ambition.



Le Monde      *                         

                        
Les personnages féminins s'agitent vainement dans une comédie indigente d'Audrey Dana.


Le JDD     **
                         
Si l’on aurait aimé plus de profondeur, on se régale de voir des actrices emblématiques totalement à contre-emploi : Laetitia Casta n’a jamais été aussi convaincante que dans son rôle d’avocate gênée par son sex-appeal, et Marina Hands humilie son mari avec une cruauté jubilatoire.



Les Fiches du cinéma   ***
                        
C'est le pari plutôt bien relevé par Audrey Dana pour ce premier long métrage : raconter ce qui se passe sous les jupes (et donc dans la tête) des filles. C'est sans prétention, et c'est avec beaucoup de bonne humeur qu'elle emporte le morceau au final.


Télé 7 jours   *

                        
Comme l’annonce d’ailleurs son titre, l’ensemble ne dépasse pas le niveau de la ceinture. Vu le casting, on attendait beaucoup plus.


Sud ouest  *
Sophie Avon

Portrait de groupe par et avec Audrey Dana . Mauvais.

A Dana ne cesse de dire qu'elle voulait montrer comment sont les filles d'aujourd'hui. Elle voulait aussi leur donner de vrais rôles. Qu'elles ne soient pas des objets décoratifs dans des films d'hommes . las , à défaut d'être décoratives, elles sont si effrayantes qu'on se demande comment autant d'actrices n'ont pas eu à cœur  de modérer leur réalisatrice dans son désir, par ailleurs légitime, de portraiturer le sexe faible. Lequel est réduit à ses humeurs, à ses cycles, à son corps, à ses organes. Un véritable magasin de plomberie . Au moins, c'est incontestable, elles sont nombreuses a avoir eu le cran de se lancer dans l'aventure.

D'Adjani à Vanessa Paradis, c'est un film de bande où règne cet esprit prpres aux groupe qui donne le pire comme le meilleur; disons qu'ici c'est le pire . Soyons honnête, il arrive que certaines situations virent au burlesque et produisent ainsi le meilleur, mais dans l'ensemble, ce gynécée dédié au rire de filles, au  tempérament de filles et au politiquement incorrect de filles, dessine une fresque de filles où triomphent la caricature et une forme de monstruosité . Où les images toues faites, censément chassées, reviennent au galop à force de grossir le trait. Où les hommes se tiennent à carreau, ce qui ne les rend pas plus aimables, et où, in fine , le cinéma ne trouve pas son compte .



« Une formidable comédie et un brillant défilé de talentueuses actrices. » ***
Le Parisien / Aujourd’hui en France

« Une comédie culottée et irrévérencieuse, comme on n’en a jamais vue dans le cinéma français (…) drôle e...t trash, portée par le meilleur des actrices. »
Le Journal du Dimanche
« Une cascade de stars, de finesse et d’humour »
ELLE

« Drôle, sensible et pertinent »
L’Express Style

« Une comédie aux dialogues savoureux délivrant de nombreuses séquences d'anthologie. »
Direct Matin


« Un film drôle, très drôle, qui fait rire les femmes mais aussi les hommes. »
La Parisienne

« Une comédie légère et maîtrisée, servie par un casting savoureux. »
Trois Couleurs

« Ce n’est pas qu’une comédie. Mais une déclaration d’amour. »
Gala

« Joyeux, tendre et vivant, un film sur les femmes et pour les femmes… A voir entres copines, forcément ! … Deux heures de rires incontrôlés »
Public

« Un film déclencheur de bonheur »
Biba

« Un savoureux moment de cinéma »
Prima

« Avec cette comédie délurée, le mythe du prince charmant a de beaux jours devant lui… Ce divertissement sans complexe inaugure l’été en beauté. »
Femme actuelle

« On sort de là avec la pêche, ça vaut toutes les cures anti-déprime ! »
Ici Paris

« Ce film aux dialogues percutants est plein de trouvailles et d’humour. C’est cru sans être vulgaire, drôle et un peu fou. »
TV Grandes Chaînes

« Vanessa Paradis crève l’écran … Un film à voir entre copines ! »
Maxi




Et vous , qu'en avez-vous pensé ?

13 commentaires:

Seabye a dit…

Pas vu mais je fais un peu de provoc'.
Adjani a fait ses pires films avec des femmmes et celui là ne semble pas faire exception.

vincent a dit…

d'accord avec Seabye même si La Repentie de Laetitia Masson avait quand même son charme...
oui, il faut un metteur en scène qui cadre Isabelle et la fasse sortir de sa zone de confort. et qu'elle s'abandonne enfin...

Anonyme a dit…

Seabye... je ne suis pas d'accord avec vous. Déjà la critique n'est pas si mauvaise si on écarte quelques journaux aux critiques assassines comme télérama ou les inrock... Non la critique dont son ensemble est correcte. Isabelle a même de bonne critiques. Il semblerait que ce film soit drôle!!!! Oui ce n'est certes pas la pianiste mais bon, au moins on rira un peu. Remarquez que j'ai beaucoup ri dans la pianiste tant j'ai trouvé ça grotesque et insupportable de prétention.
Bravo Isabelle et les 10 autres actrices!!!! R.B.

Anonyme a dit…

Le film est d'une vulgarité, même pas envie d'aller le voir... En plus que la critique a confirmé ma pensée, ça ne me donne pas envie de me déplacer pour assister à une grande daube qui ne sert à rien. Comme ça me saoule ces commentaires répétés et gaga "un film pour les femmes et/ou les hommes qui aiment les femmes...". Pfff n'importe nawak. Vive les femmes mais pas comme celles-là qui nous représentent pas toutes...

Anonyme a dit…

C'est le public qui décide finalement ce qu'il a envie de voir.Vulgaire ou pas ,ce n'est pas le problème. L'envie de voir un film ou pas, ça reste un peu mystérieux et les"recettes" sont rarement efficaces.

Céline a dit…

Anonyme, 22:02...
Pourquoi dites-vous "Le film est d'une vulgarité, même pas envie d'aller le voir"?
Comment pouvez-vous dire que ce film est vulgaire sans l'avoir vu?
Je l'ai vu ce film. Jamais vulgaire toujours contemporain et quel humour!!!! On rigole. Ok, c'est pas "Autant en emporte le vent" mais c'est très drôle. C'est un film qui met en scène 11 femmes d'aujourd'hui. Notre vocabulaire aujourd'hui n'est plus celui d'hier ni le mode de communication... Le portable fait partie du film comme il fait partie de nos vies.
C'est un film plein de fougue!!! Je trouve qu'on ne s'ennuie jamais. Adjani est drôle et casse son image de façon jouissive... Paradis, Casta... sont excellentes. Non, il faut arrêter de casse ce film sous prétexte qu'il parle de femmes.
Je n'ai pas trouvé que les hommes en prenaient plein la tronche pas plus que les femmes en tout cas.
Très bon moment de détente... (R.B)

Anonyme a dit…

Et bien en tant que femme ça me gêne de voir qu'on nous représente à ça, la bande annonce donne vraiment un aperçu du film.
Lisez un peu ça vous comprendrez :
http://www.aufeminin.com/news-loisirs/sous-les-jupes-des-filles-critique-s422353.html

Anonyme a dit…

justement rien que le nom du lien que vous proposez est à rire... Le féminisme y en a marre. Et leur article un peu léger. La prochaine fois pensez à conseiller à A.Dana d'habiller les femmes en mecs... ça réjouira tous ces malades qui ne font que parler de parité et de féminisme... Ma grand mère aurait 110 ans, elle n'a jamais attendu tous ces mouvements débiles pour prendre sa vie en main et devenir tout aussi puissante que les hommes qui l'entouraient. Tout n'est que question de choix et ce n'est pas en se réfugiant dans ce genre de délires féministes que vous deviendrez l'égale des mecs!!!!!!!!!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

Heureusement que des femmes ont pensé à sauver les droits des femmes, donc merci aux féministes qui ont existé ! Et puis sachez qu'un grand pas a été fait un exemple : ce n'est qu'à partir de 1945 que les femmes ont eu le droit de vote; un autre exemple : ce n'est qu'à partir de 1965 que les femmes ont eu le droit d'ouvrir un compte sans l'approbation du conjoint. Si votre grand-mère a eu ce courage de prendre sa vie en main, de prendre ses droits sans attendre, évidemment quel courage ! Enfin bref, ce film qui réduit la femme à des histoires de coucheries, c'est lamentable ! Isabelle on peut lui pardonner ses erreurs de choix mais il serait temps qu'elle puisse se revendiquer d'un certain cinéma.

Anonyme a dit…

Bonsoir,
je viens de voir le film.Quel navet,mais quel navet!!!Je suis gêné de voir Isabelle dans ce rôle ridicule où elle est mauvaise de surcroît.Audrey Dana est très sympa comme nana, OK mais ça ne suffit pas pour faire un film qui tient la route.Un des pires film d'Isabelle.Je n'arrive pas a supporter ces 10 kilos de trop.le régime "radis" s'impose!!!
Je t'aime quand même ISA malgré ces reproches et c'est pour toujours...

fredjani a dit…

à l"anonyme de 21 : 38 , autant je peux écouter des critiques sur e film autant le coup du régime radis , est tres maladroit ...on est comme on est ...point barre !

Anonyme a dit…

Un film léger ,foutra que avec des pépites ici ou la ! Isabelle est un peu en roue libre mais assume ce rôle avec une belle liberté et audace ! Merci d'arrêter ces critiques au physique et merci Fred pour ce juste rappel à l'ordre ! Fibu

vincent a dit…

j'ai pas du tout aimé le film ! ça gueule pendant 1h30, insupportable pour moi...

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