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9 avril 2011

Alexandre Astier évoque Isabelle Adjani

En plein tournage actuellement de son 1er film, Alexandre Astier interviewé pour le site lyonclubbing.com évoque Isabelle Adjani ...





Si vous n’avez pas ri au moins une fois devant les aventures du Roi Arthur et de ses chevaliers bancals de la table ronde, passez votre chemin. Alexandre Astier, en plein tournage de son premier long métrage a gentiment accepté de répondre à nos questions.

Vous êtes actuellement à l’affiche des Aventures de Philibert, Capitaine Puceau, parlez-nous de votre rôle dans le film.
Je joue Clotindre, le méchant par excellence. Il est habillé tout de noir, il est vicieux. C’est le stéréotype parfait du méchant tel qu’on peut les trouver dans les comics.

Est-ce qu’en tant que réalisateur on arrive facilement à lâcher prise et à se laisser diriger par un réalisateur ou on se dit « moi, je ferais plus comme ci ou comme ça » ?


En dehors du fait d’être réalisateur, je pense qu’un acteur doit avoir son mot à dire sur la manière de fonctionner. Un acteur doit pouvoir communiquer ses idées au réalisateur. A lui d’en tenir compte ou pas. Par exemple, quand Isabelle Adjani me dit que telle chose doit être verte alors que je la voyais rouge, j’aurais plutôt tendance à l’écouter et à mettre du vert. En dehors du statut, l’expérience des acteurs doit être bénéfique au film.

Isabelle Adjani justement, est l’héroïne de votre prochain film, on peut en savoir un peu plus ?


Il s’agit d’un road movie. Je ne peux pas en dire plus pour le moment.

Etiez-vous impressionné par Isabelle Adjani ?


Très impressionné. J’ai eu l’occasion de travailler avec des acteurs de grand talent, sur la série Kaamelott notamment, mais elle, elle est dans une autre dimension. Ce n’est pas une bonne actrice, c’est une virtuose. Dans le cinéma comme dans l’art en général, c’est très rare.

Comment avez-vous réagi aux attaques dont elle a été victime ?

On doit protéger les virtuoses. On doit les choyer. On doit être gentil avec eux. En Angleterre, on anoblit les personnes talentueuses, en Chine, on les sacralise. En France, au lieu de ça, on prête attention à des détails sans importance rapportés par de la pseudo presse, par des magazines people.

Impossible de ne pas en parler, Kaamelott au cinéma, c’est pour quand ?

Très honnêtement, je ne sais pas du tout. Ça se fera c’est sûr, mais je ne sais pas encore quand. Kaamelott me suivra tout au long de ma vie. Je me vois bien faire mener ma carrière tout en continuant l’histoire de Kaamelott, peut-être se concentrer sur Perceval et Karadoc. Une chose est sûre, Kaamelott reviendra sous une forme ou une autre.

Ça ne vous embête pas d’être toujours associé au rôle du Roi Arthur ?

Ça ne m’embête pas plus que ça. Ce n’est pas comme si c’était un rôle qu’on m’avait imposé et que je n’aimais pas le personnage. Ce n’est pas comme si on m’appelait « trou du cul », ce n’est pas comme certains acteurs qui sont associés à vie à un rôle. Qu’on m’appelle Roi Arthur, je trouve ça assez noble. J’ai créé ce personnage, il a évolué, pendant 40 heures, on m’a vu rire, on m’a vu pleurer. Il y a forcément un peu de moi dans ce Roi Arthur.

Dans Kaamelott, on retrouve pas mal de vos proches. Est-ce plus facile de tourner avec sa famille ?


Je les ai choisis déjà parce qu’ils sont bons, ensuite, ce n’est pas qu’on se ressemble, mais on a la même base d’humour. C’est simple, je n’ai même pas besoin de les diriger, ça va tout seul. J’ai tourné et je tournerai sans eux mais si un projet et l’occasion se présente, c’est avec une grande joie que je travaillerai avec eux.

Vous avez vraiment fait l’American School of modern music ?

Oui c’est vrai. J’ai une formation musicale à la base. J’ai commencé le conservatoire quand j’avais huit ans.

Vous avez d’ailleurs composé pour quelques courts-métrages.

J’ai même fait mieux, j’ai composé toutes les musiques de Kaamelott.

Pourquoi ne pas vous être totalement dirigé dans la musique ?

On change de trajectoire, ça arrive.


Mais est-ce que vous pourriez sortir un album un jour ?

Il faut trouver le temps. Ça demande une masse de travail considérable. Il faut en avoir envie, mais un jour, pourquoi pas.


Vous avez des projets de tournage sur Lyon ?

Pas dans l’immédiat, mais ça viendra sûrement un jour. Je n’aime pas tourner loin de chez moi. En ce moment je tourne à Paris parce que je n’ai pas le choix, mais c’est assez pénible. L’autre jour je suis allé repérer des lieux pour le tournage. J’ai chronométré, entre les bouchons, le périph, j’ai passé quatre heures en voiture ! C’est tellement plus simple à Lyon !

Hormis votre road movie, avez-vous d’autre projet pour le cinéma ?


Je travaille actuellement sur l’écriture du prochain Astérix, film que je coréaliserai et qui sera en 3D.

Et pour la télévision ?

Oui, je ne délaisse pas la télévision. Ce sera une série sur Canal + d’un format de 32 min qui aura pour sujet les descendants italiens.

Quelle est votre boutique préférée ?

Pauwn Shop. C’est une boutique de jeux vidéo rue Chavanne. Ce n’est pas une boutique de geek, au contraire, on peut y venir en famille. Les propriétaires sont vraiment très sympathiques.

Votre resto préféré ?

Chez Carlo (rue palais Grillet). C’est sympa et bon, d’ailleurs je vais y aller.

Votre sortie préférée ?

Je ne vais certainement pas vous dire le nom d’une boite parce que déjà je n’en connais pas et en plus je me fais chier royalement chier en boite !


Interview d'Elodie Veiga


Merci à VJM pour le lien


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci VJM. C'est un très beau témoignage sur IA, un peu comme quand Weber parlait d'elle. TAZ

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