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25 octobre 2009

La journée de la jupe au Canada part 2


Autre article, celui ci provient du site moncinéma , et offre une critique bien plus nuancée que le précédent...
A noter que vous pouvez attribuer une note (des étoiles), j'ai voté 5/5, et fait monter la note d'un dixième ... et vous pouvez aussi laisser un commentaire pour inciter nos amis canadiens à aller voir ce film ...


Les admirateurs d’Isabelle Adjani apprécieront voir l’actrice livrer une vibrante performance dans La journée de la jupe.

La journée de la jupe marque le retour d’Isabelle Adjani au cinéma. Elle reprend du service dans un film de facture modeste, où elle campe un personnage comme elle les aime: intense, dramatique, un peu fêlé. Si l’interprète de Camille Claudel trouve ici un rôle à sa (dé)mesure, force est toutefois de constater que le film de Jean-Paul Lilienfeld se révèle un peu lourd dans sa démonstration.

Belle idée de départ pourtant. Enseignante dans une école fréquentée par des jeunes issus de milieux plus «difficiles», mademoiselle Bergerac, un jour, pète les plombs. Excédée de constater à quel point la société végète dans un état lamentable, ne reconnaissant pas non plus dans ses élèves la France qu’elle a connue jadis, l’institutrice fait face à une meute de jeunes aux prises avec des problèmes très aigus.

Violences en tous genres, rapports distordus entre hommes et femmes, clash des confessions religieuses, la classe devient ainsi un microcosme dans lequel les différents enjeux de la société actuelle sont mis en exergue.

Au gré d’un épisode violent qui risque de mal tourner, mademoiselle Bergerac met un matin la main sur l’arme d’un élève et décide de prendre sa classe en otage. Du coup, le récit se transforme en huis clos et revêt un caractère très théâtral. Voulant apostropher trop de thèmes à la fois, Lilienfeld s’appuie de surcroît sur des dialogues très appuyés pour étayer son propos.

Ainsi, le récit joue sur deux tableaux. Il y a d’abord l’institutrice qui, avec ce coup de force, découvre une réalité à laquelle elle ne s’était jamais vraiment intéressée jusque là. Du moins, pas sous cet angle. À l’extérieur, avec les forces de l’ordre qui s’en mêlent, le débat prend forme. On revendique de meilleures ressources pour un système d’éducation qui, dans l’état actuel des choses, ne peut guérir tous les maux.

L’intention est louable, bien sûr. Mais la manière manque cruellement de subtilité. Modulant sur un tout autre registre le message lancé l’an dernier par Laurent Cantet et François Bégaudaud dans Entre les murs, l’auteur cinéaste Lilienfeld ne dispose pas ici de la même force de frappe.

Évidemment, les admirateurs d’Isabelle Adjani apprécieront voir l’actrice livrer une vibrante performance, pratiquement seule face à une bande de jeunes acteurs non professionnels. Fidèle à sa légende, elle se lance ici à corps perdu, prêtant toute sa force dramatique au personnage.

L’ensemble revêt toutefois un caractère artificiel qui dessert le propos du film. Dommage

Article de Marc André Lussier

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bon, j'espère que le précédent com, s'est affiché,tout le monde parle autours de moi, je dirai simplement de manière laconique, j'ai adoré la journée de la jupe, point final,sinon, un sciècle que je me retiens, aimé la coincidence Bergerac,et le nom du compagnon de Sonia -Frédéric-comme un rappel de ce blog!a

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